Des idées précédentes
il faut extraire 4 blocs, qui constitueront un plan en
deux parties
deux sous-parties
Deux grandes lignes apparaissent
:
- la caution victime d'une erreur sur
la solvabilité du débiteur principal
- la caution victime d'un dol du débiteur principal
Il suffit de mettre de l'ordre et de
touver des titres. Les éléments de la page précédente
sont volontairement replacés tels quels.
Le tout doit être rédigé et développé de nouveau,
clairement et élégamment.
I - La caution et l'erreur sur la solvabilité du débiteur principal
A - Une erreur difficilement admissible
erreur
art. 1110 du code civil : seules les erreurs sur la sustance et sur la personne
sont admises (rappel des conditions vues en droit des contrats)
Dans un contrat de cautionnement : la chose est la dette cautionnée ;
la personne est le créancier.
pas été en mesure d'apprécier les risques inhérents à son acte de cautionnement
Il ne suffit pas de prétendre qu'on n'a pas su apprécier le risque, un cautionnement est toujours une opération très risquée. Il n'y a pas de cautionnement sans risque.
solvabilité
L'erreur sur la solvabilité du débiteur principal est une erreur
sur une personne 1/3 au contrat, sur un élément extérieur
au contrat de cautionnement.
Or l'erreur vice du consentement n'est sanctionnée par la nullité
que si elle porte sur une qualité substantielle de l'objet du contrat
L'éventuelle insolvabilité du débiteur principale est la raison d'être du cautionnement ; on ne peut donc la sanctionner pour erreur.
B - Une erreur pourtant admissible
au jour de son engagement la condition déterminante de celui-ci
Pourtant c'est une erreur qui détermine le consentement de la caution : elle ne s'engage que parce qu'elle pense que le débiteur principal est solvable.
La jp l'a longtemps sanctionné à condition que la solvabilité soit une condition déterminante entrée dans le champs contractuel : les juges soulignent que ce n'est pas le cas en l'espèce.
La jp s'est encore assouplie in Cass. com. 1er octobre 2002 : la solvabilité du déb principal est une condition tacite.
II - La caution et le dol du débiteur principal
A - Un dol difficilement admissible
dol
art. 1116 du Code civil, rappeler les conditions du dol vues en droit des contrats.
Parmis ces conditions, le dol doit émaner du cocontractant.
B - Un dol constamment rejetté
nullité que s'il émane du cocontractant
Le dol d'un tiers ne permet pas d'obtenir la nullité du contrat, les juges le rappellent régulièrement, tout particulièrement dans le cadre des cautionnements. Citer de la jp ultérieure (ex : civ 1, 13 novembre 2002)
Cette restriction du dommaine d'application du dol pose problème : la plupart du temps, dans les faits, le dol émane du débiteur principal, qui veut absolument obtenir un prêt et manipule la caution à cette fin.
Pourtant c'est un tiers très proche...
+ Exception concernant le dol d'un cofidéjusseur
+ Projet Catala de réforme du droit des contrats : cette exigence du
dol du cocontractant devrait être abandonnée
Rédigez tout cela correctement, en n'oubliant pas les chapeaux introductifs et les transitions.
Introduction : voir la méthode de commentaire d'arrêt