UNIVERSITE DE BRETAGNE OCCIDENTALE Faculté de Droit, d' Economie - Gestion et de l’A.E.S Année Universitaire 2006-2007 DROIT DES SURETES
CM+TD 2 SUJETS AU CHOIX |
Durée : 3 h Semestre 5 1re session 3e année LICENCE de Droit Document autorisé : Code civil sans annotation |
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1/ - Sujet : (Dissertation ) Le dirigeant de société caution |
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2/ - Sujet : (Commentaire d’arrêt ) Cour de Cassation Mais attendu qu'en retenant que la banque avait renoncé au bénéfice
du gage, la cour d'appel en a exactement déduit que la caution
était déchargée de son obligation ; |
UNIVERSITE DE BRETAGNE OCCIDENTALE Faculté de Droit, d' Economie - Gestion et de l’A.E.S Année Universitaire 2006-2007 DROIT DES SURETES
CM+TD 2 SUJETS AU CHOIX |
Durée : 3 h Semestre 5 2nd session 3e année LICENCE de Droit Document autorisé : Code civil sans annotation |
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1/ - Sujet : (Dissertation ) Le dirigeant de société caution |
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2/ - Sujet : (Commentaire d’arrêt ) Cour de Cassation Attendu qu'une ordonnance de référé du 4 octobre 2001 a condamné M. X... Y..., gérant de la société CM International et époux commun en biens, à payer à la société Socopa International Socinter (la société Socinter) une indemnité provisionnelle au titre d'une garantie à première demande consentie le 6 octobre 2000 ; que, par acte du 19 mars 2002, la société Socinter a fait procéder à la saisie-vente des biens meublant l'appartement de M. X... Y... ; Attendu que la société Socinter fait grief à l'arrêt attaqué (Versailles, 13 novembre 2003) d'avoir dit que les meubles saisis n'étaient pas saisissables en vertu de l'ordonnance de référé, par application de l'article 1415 du code civil, alors, selon le moyen, qu'en étendant à la garantie autonome les dispositions dérogatoires de l'article 1415 du code civil qui ne visent que les "cautionnements et emprunts", la cour d'appel a violé ce texte ; Mais attendu qu'aux termes de l'article 1415 du code civil, chacun des
époux ne peut engager que ses biens propres et ses revenus, par
un cautionnement ou un emprunt, à moins que ceux-ci n'aient été
contractés avec le consentement exprès de l'autre conjoint
qui, dans ce cas, n'engage pas ses biens propres ; que ce texte est applicable
à la garantie à première demande qui, comme le cautionnement,
est une sûreté personnelle, laquelle consiste en un engagement
par lequel le garant s'oblige, en considération d'une obligation
souscrite par un tiers, à verser une somme déterminée,
et est donc de nature à appauvrir |