Sommaire
et bibliographie
Un
point d’équilibre avait pourtant été dégagé
par la doctrine : la personne morale est une réalité technique,
dans l’ordre juridique. Cet équilibre est bousculé
depuis peu : si un conflit sourd aujourd’hui, ce n’est pas
tant entre la théorie de la fiction et celle de la réalité,
qu’entre deux théories de la réalité des
personnes morales. Les auteurs affublent les personnalités morales
de qualités et de droits que l’on aurait pensé réservés
à l’être humain : « une entreprise, ça
vit, ça meurt,… » entend-on souvent. Les influences
de certaines théories de sociologues et de gestionnaires ont
été déterminantes de cette tendance contemporaine.
La doctrine justifie, par cette réalité organique (I)
et l’intérêt propre dont cet être est doté
(II), une certaine déresponsabilisation des dirigeants de société.
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